Le repas de midi

Aelita arriva dans la cafétaria. Elle était encore une fois bondée. Plusieurs officiers et sous-officiers étaient entrain de prendre leur repas.
Elle se mit dans la file pour prendre son repas, tout en regardant la pendule mural juste au dessus des cuisines. Il était un peu plus de midi.
*Zarkan doit manger avec le commandant, je suppose qu'il est inutile que je lui réserve une place ou un plateau.*

Pour le repas, elle prit juste une salade avec une vinaigrette, et une tranche de jambon grillé. Elle s'installa à l'une des tables du fond, puis versa un peu d'eau dans son verre avec la carafe.

Elle venait de piquer sa salade avec sa fourchette lorsqu'elle vit arriver le colonel O'Neill. Elle le salua cordialement de la tête.


"Bonjour Colonel, voudriez-vous vous joindre à moi pour le repas. "

Le colonel revenait de la salle de tir. Encore une fois, il avait essayé de comprendre ce qui s'était passé, mais depuis 7 années qu'il tentait de trouver la réponse, mais en vain. Pourquoi le terroriste en voulant autant à John, pourquoi avait-il osé tirer sur sa femme enceinte? Et surtout, pourquoi John n'avait pas été capable d'empecher tout cela. Il en faisant des cauchemars la nuit. Depuis 7 années, l'armée avait beau essayé de le soulager, de tenter de controller ses rêves, mais en vain, rien ne réussissait à lui faire effacer ce malheur. Mais cela n'avait pas empeché John d'aller au front et d'être excellent à cela. Certains disent qu'il se battaient comme s'il souhaitait mourir le plus rapidement possible, et d'autres disaient qu'il avait l'air en colère sur le champ de bataille, voulant débarasser l'univers de tout ceux qui en voulait à la vie, aux innocents.

John savait au fond de lui que ces deux rumeurs étaient en partie vrai, mais que pouvait-il en faire. Il avait toujours un air un peu triste, mais cela ne l'empechait pas d'être de bonne humeur quand il en avait l'occasion.

Machinalement, il entra dans la cafétéria, toujours absorbé par ses pensées. Il n'avait pas vraiment eu le temps de voir qui il y avait dans la cafétéria. Il marcha vers la fil pour le repas lorsqu'une voix le sortit de sa torpeur. Il s'arrêta net et il vit le lieutenant Aelita qui le salua de la tête en l'invitant à se joindre à sa table. Le colonel regarda autour d'elle et il dit en souriant:

''Comment refuser une invitation d'une lieutenante aussi gentille que vous. De plus, vous êtes également née à Grantham si ma mémoire est bonne''

O'Neill tira la chaise en face de Zander et il s'y assit. Il voulait attendre que la file diminue un moment, étant de nature impatient lorsqu'il s'agissait d'attendre.

Il regarda tout autour dans la salle et il capta des brins de conversations. Ceux-ci parlaient d'attaques et de blessés. Il porta son attention sur la lieutenante et il lui demanda:

''Dites-moi lieutenant, ce passe-t-il des choses auxquels je devrais être informé? On parle ici qu'il se passerait quelque chose sur notre planète. Je suis désolé, mais depuis mon arrivée, j'ai été tenu au secret. Je ne suis pas bête pour penser qu'il n'y a rien sur notre planète. Alors, il y a quelque chose que je devrais savoir avant d'aller voir ma chère soeur qui se trouve dans sa maison?''

Il marqua un léger sourire pour ne pas paraitre être brusque. John n'avait rien de méchant envers ceux qui étaient ces amis. Cette femme, il la connaissait depuis fort longtemps et il avait beaucoup de respect pour elle. Comme plusieurs autres soldats qu'il cotoyait, John la défendrait au beau milieu de l'enfer s'il le fallait. Elle avait su, au fil du temps, démontrer qu'elle méritait cette honneur de la part d'O'Neill. Il espèrait seulement qui avait la bonne attitude pour le montrer.

Aelita fit un sourire au colonel lorsque ce dernier prit place devant elle. Elle lui servit un peu d'eau dans son verre avant de lui répondre.

"Effectivement je suis née à Grantham. J'y ai vécu jusqu'à l'âge de 5 ans. J'en ai peu de souvenirs malheureusement."

En disant ces mots, elle revit pendant une fraction de seconde, ses parents devant le bâtiment scientifique de l'armée, positionné à cette époque à Grantham. C'était une grande ville, très technlogique, qui attiraient de nombreux savants et chercheurs venant de toutes les régions de Nephtys.

Cette pensée s'évapora lorsque le colonel fit allusion à la situation, et aux différents blessés qu'il avait pu y avoir sur le vaisseau.

"Depuis notre arrivée, un grand nombre d'évènements se sont passées. Je suis étonnée que vous n'ayez pas entendu, ni vu l'allocution du commandant Tarkan. Vous étiez sûrement en permission."

En effet, le commandant suprême du Volonia avait fait un discours deux jours auparavant sur la situation sur Nephtys, la pluie de météorites et les "menaces" qui pesaient sur la planète.

"Nous devons faire face à un bouleversement climatico-chimique. Mais aussi...." Elle ne savait pas comment expliquer que plus de la moitié de la planète avait été touchée par la pluie de météorites.

Elle posa sa fourchette, et dit:

"La motié de la planète a été touchée par la pluie de météorites. La plupart des grandes villes ont été détruites. Et d'après les cartes que nous avons examinés, et les renseignements que nous ont fournis les rebelles...Grantham n'est plus qu'une ville sans âme..." Son regard devint triste.


"Nous ne savons pas s'il existe des survivants...Mais nous ne devons pas nous résigner, ce ne sont que des informations, non des confirmations. Avec de la chance, nous allons trouvé des survivants."

Les réponses du lieutenant était comme des lames qui transperçaient le corps d'O'Neill. Grantham réduit au néant.... Est-ce que Sarah y avait survécu? Ses parents, où étaient-ils? Le débit cardiaque du colonel augmenta, mais il garda son sang froid légendaire.

John O'Neill regarda la lieutenante qui semblait également triste de savoir que la moitié de la planète avait été touché, mais particulièrement que sa ville natale le soi également. Il lui demanda:

''Savez-vous s'il y a eu des expéditions de secours portées dans les grandes villes? Je crois que notre priorité serait de trouvé des survivants. Si je comprends ce que sont des modifiés, je pense même que nous devons tenter de retrouver des survivants, mais également d'établir une ou des zones sécurisées sur la planète pour accueilir un maximum de survivant. Bon Dieu, il en va de notre survie, de la survie de notre peuple''

Le colonel n'était pas faché, mais seulement qu'il utilisait de grands mots quand l'heure était grave. Elle était très grave si l'humanité était maintenant en danger, mais également étant donné que sa famille l'était également.

La première chose que le colonel ferait après avoir quitté cette table serait d'aller voir le commandant pour lui demander la permission de diriger une patrouille de secours pour la ville de Grantham, mais également pour toutes les grandes villes de la planète.

Mais avant de partir comme cela chez le commandant, il devait savoir si ce dernier avait d'autres projets pour ses troupes. Il regarda la lieutenante Aelita et il lui demanda:

''Lieutenante Aelita, s'il y a des chances de retrouver des survivants, pourquoi ne pas aller les secourir. Je veux dire, avons-nous d'autres priorités qui nous concercenent à ce moment? En d'autres mots, si je vais demander au commandant la permission de diriger une unité pour aller dans les grandes villes, vais-je perdre mon temps?''

Il regardait presque la lieutenante avec des yeux implorant. Il n'y a pas si longtemps que cela, il avait perdu sa femme à cause qu'il est arrivé en retard. Il n'avait pas l'intention de perdre sa soeur qu'il protégeait temps depuis toutes ces années.

Aelita se remit à manger. Elle aussi s'était posé mille fois ce genre de questions sur les éventuels survivants. Elle aussi voulait retrouver ses parents, ses amis...

"Colonel, pensez-vous que le haut commandement n'a pas songé à faire des patrouilles? A aller voir ce qu'il reste de notre planète?"

Elle regarda un instant vers la grande baie vitrée d'où l'on voyait la forêt voisine. Elle se retourna à nouveau vers le colonel, puis ajouta:

"Nous ne pouvons pas agir sans savoir ou aller, ni mettre au point un plan solide. Agir à l'aveuglette, pourrait nous causer beaucoup d'ennui. Cette planète n'est plus celle que nous connaissions auparavant."

Elle resta un instant silencieuse, puis dit, en piquant à nouveau sa fourchette dans la salade presque finie.

"Je ne peux pas entrer dans les détails, mais nous sommes actuellement entrain de préparer une expédition. Le haut commandement va faire une réunion cette après-midi à 14h en salle de briefing. Tous les officiers y sont conviés. Je pense qu'à ce moment là, le commandant nous dévoilera son plan pour nos actions à venir."

Elle mangea tout en regardant le colonel qui semblait songeur. Aelita avait fini son assiette, elle repoussa légèrement son plateau, puis ajouta:

"Vous devriez manger avant que ce soit froid. Nous allons avoir besoin de toutes nos forces dans les prochaines heures."


Aelita voulait que tout le monde garde le moral. C'était primordial en ce moment. Si les militaires se mettaient à douter ou à se poser des questions, les civils du Volonia commençeraient à s'inquièter.

Le colonel O'Neill écoutait les réponses du lieutenant avec intérêt. Il était vrai au fond, le commandant devait y avoir pensé aux survivants. La requête qu'il ferait cette apres-midi au briefing serait de pouvoir diriger l'expédition de recherches de survivants. À moins que son expertise soit de mise pour la mission dont la lieutenante parlait.

Il repoussa légèrement son assiette et fit un sourire à Aelita. Il lui répondit:

''Je crois que vous venez de me couper l'appétit. Je ne dit pas cela méchamment, mais il est vrai que l'heure est grave. Avec toutes les nouvelles que vous m'avez dites, je crois que mon appétit est parti ailleurs''

Il regarda à gauche et à droite, tous ces militaires qui semblaient inquiets, et tandis que d'autres riaient. Mais ils avaient tous un point en commun, des amis, familles, dispersés sur la planète, ne sachant s'ils sont vivants. Il releva ensuite son regard vers la lieutenante et il lui dit:

''Vous avez raison pour les missions et tout cela, ne pas y aller avant d'avoir juger la situation. Mais, je voulais juste faire part que je me porterai volontaire advenant la nécessité d'envoyé des éclaireurs pour juger la situation sur notre planète. Je ne souhaiterais pas sacrifier la vie de jeunes soldats, tandis que moi je commence à me faire vieux et puis que maintenant, je n'ai plus rien à perdre''

O'Neill ne savait pas à quel point la lieutenante connaissait le passé du colonel, mais lui-même savait très bien qu'il n'avait maintenant plus rien à perdre. Sauf s'il parvenait à retrouver sa soeur. Sans cela, mis à part l'armée, il n'y aurait plus rien qui supporterai le colonel.

Le colonel prit une gorgée dans son verre d'eau. Il prit une fourchette sur la table et il la fit tourner entre ses doigts, songeur à la situation. Quand elle lui tomba pour la troisieme fois des doigts, le Colonel O'Neill leva son bras pour regarder sa montre. Il avait bien hâte à la réunion de 14:00 pour enfin pouvoir tirer toute la situation dans laquelle il était maintenant et ce, contre son gré.

[Hors-Jeu] Je ne réponds pas à ta question sur les modifiés, car étant militaire et surtout colonel, tu es obligatoirement au courant de l'aspect et des caractéristiques des modifiés, même si l'info est sous-entendu (on va pas tout détailler, n'étant que 6 militaires à bord pour l'instant^^) Et pitiés, je suis lieutenant pas lieutenante XD [Hors-Jeu]

Aelita prit son plateau repas puis se leva. Elle regarda un instant autour d'elle, puis dit de sa douce:

"Allons rejoindre les militaires pour la réunion. Même s'il n'est pas encore l'heure, restez ici à nous poser des questions ne servirait à rien."

Elle se dirigea vers le comptoir ou elle reposa le plateau et sorti dans le couloir, attendant un instant le colonel.

O'Neill acquiesa de la tête. Il se leva mais fut interrompu par un soldat qui lui parla. Il remarqua que le lieutenant l'attendait. Il coupa rapidement la discussion et il se rendit à la porte pour voir le lieutenant.

Il remercia le lieutenant d'un inclinement de tête pour l'avoir attendu et il la suivit, ou enfin c'est elle qui suivait le colonel. Peut importe, les deux se suivèrent en direction de la salle de commandement pour une réunion de la plus haute importance pour l'Avenir de la planète.